Presse
J’ai découvert le travail de Viviane Guybet en 1997. C’était au Salon d’Angers où, cette année-là, le sculpteur Françoise Naudet était invitée d’honneur, vice-président du Salon et responsable de la sélection des sculpteurs présentés. J’ai immédiatement remarqué une tête d’asiatique d’une présence peu commune du fait de l’évidente maîtrise du sculpteur pour traduire non seulement la beauté naturelle et discrète du modèle mais aussi et de toute évidence, son caractère et sa personnalité. C’était le buste de « Mille pousses de riz » et le travail de Viviane Guybet. Sans rien connaître de l’artiste j’ai tout de suite décidé d’acheter la pièce pour ma collection personnelle. Rendez-vous pris à l’atelier, dès ma première visite j’ai eu confirmation de mon premier sentiment. Tout comme le dessin est «charpenté et habité», force et sensibilité s’allient dans le travail du sculpteur. L’approche reste classique mais les traces visibles du travail du sculpteur sur la matière brute d’origine qu’est l’argile relient ses sujets à la terre mère. Chaque sujet représenté, où toujours apparaît la personnalité du modèle, est aussi LA femme originelle et de toujours. Magnifier les formes de la féminité ne doit pas exclure la retenue et la pudeur. Ce n’est pas simple. Viviane Guybet y parvient parfaitement et comme naturellement.
Pierre Poichet
Galerie Saint-Sauveur Dinan 2002
A la base de son travail est, tout naturellement le dessin, il est le trait d’union logique entre l’émotion ressentie, forte et immédiate, et l’expression plastique du rendu final de la sculpture aboutie.
Et là, le talent de Viviane Guybet éclate avec force. Elle réalise de merveilleux dessins d’une acuité exemplaire où dialoguent à l’unisson rigueur et liberté, dynamisme et repos, spontanéité et raison. Leur propos n’est pas de copier la nature mais de choisir les éléments qui »font » et qui « sont » le modèle. L’anecdote y est bannie au bénéfice du sensible et de l’équilibre global… Le savoir- faire parfaitement maîtrisé permet alors à Viviane Guybet de concrétiser son œuvre dans la terre. Le talent s’allie au métier pour ériger peu à peu les volumes qui s’imbriquent et se complètent dans une simplicité évidente et harmonieuse. La sculpture garde un aspect brut, la surface n’est pas lissée et le modelé offre à la lumière la possibilité de s’accrocher comme une caresse sur l’épiderme volontairement irrégulier… Au-delà de l’harmonie plastique, c’est l’âme même du sujet qui transparaît.
Jacques Castell
Président du Salon de Vélizy 2003
Une sculpture où le bronze conserve cette vie brève de la glaise humide. Une sculpture qui annonce un dessinateur aigu. L’Equilibre des volumes laisse pressentir les mouvements qu’ils peuvent effectuer. C’est au prix de tensions multiples qu’une figure debout parvient à se tenir. On perçoit ici les tensions secrètes, condition de la stabilité. Sans le frémissement de la chute sans cesse déjouée, l’immobilité n’a pas de valeur. Elle n’est que le résultat de l’inertie et du moindre effort devant la gravitation à laquelle elle s’abandonne au lieu de s’en affranchir.
Philippe Lejeune
Fondation Taylor 2005
J’ai découvert le travail de Viviane Guybet en 1997. C’était au Salon d’Angers où, cette année-là, le sculpteur Françoise Naudet était invitée d’honneur, vice-président du Salon et responsable de la sélection des sculpteurs présentés. J’ai immédiatement remarqué une tête d’asiatique d’une présence peu commune du fait de l’évidente maîtrise du sculpteur pour traduire non seulement la beauté naturelle et discrète du modèle mais aussi et de toute évidence, son caractère et sa personnalité. C’était le buste de « Mille pousses de riz » et le travail de Viviane Guybet. Sans rien connaître de l’artiste j’ai tout de suite décidé d’acheter la pièce pour ma collection personnelle. Rendez-vous pris à l’atelier, dès ma première visite j’ai eu confirmation de mon premier sentiment. Tout comme le dessin est «charpenté et habité», force et sensibilité s’allient dans le travail du sculpteur. L’approche reste classique mais les traces visibles du travail du sculpteur sur la matière brute d’origine qu’est l’argile relient ses sujets à la terre mère. Chaque sujet représenté, où toujours apparaît la personnalité du modèle, est aussi LA femme originelle et de toujours. Magnifier les formes de la féminité ne doit pas exclure la retenue et la pudeur. Ce n’est pas simple. Viviane Guybet y parvient parfaitement et comme naturellement.
Pierre Poichet
Galerie Saint-Sauveur Dinan 2002
A la base de son travail est, tout naturellement le dessin, il est le trait d’union logique entre l’émotion ressentie, forte et immédiate, et l’expression plastique du rendu final de la sculpture aboutie.
Et là, le talent de Viviane Guybet éclate avec force. Elle réalise de merveilleux dessins d’une acuité exemplaire où dialoguent à l’unisson rigueur et liberté, dynamisme et repos, spontanéité et raison. Leur propos n’est pas de copier la nature mais de choisir les éléments qui »font » et qui « sont » le modèle. L’anecdote y est bannie au bénéfice du sensible et de l’équilibre global… Le savoir- faire parfaitement maîtrisé permet alors à Viviane Guybet de concrétiser son œuvre dans la terre. Le talent s’allie au métier pour ériger peu à peu les volumes qui s’imbriquent et se complètent dans une simplicité évidente et harmonieuse. La sculpture garde un aspect brut, la surface n’est pas lissée et le modelé offre à la lumière la possibilité de s’accrocher comme une caresse sur l’épiderme volontairement irrégulier… Au-delà de l’harmonie plastique, c’est l’âme même du sujet qui transparaît.
Jacques Castell
Président du Salon de Vélizy 2003
Une sculpture où le bronze conserve cette vie brève de la glaise humide. Une sculpture qui annonce un dessinateur aigu. L’Equilibre des volumes laisse pressentir les mouvements qu’ils peuvent effectuer. C’est au prix de tensions multiples qu’une figure debout parvient à se tenir. On perçoit ici les tensions secrètes, condition de la stabilité. Sans le frémissement de la chute sans cesse déjouée, l’immobilité n’a pas de valeur. Elle n’est que le résultat de l’inertie et du moindre effort devant la gravitation à laquelle elle s’abandonne au lieu de s’en affranchir.
Philippe Lejeune
Fondation Taylor 2005
Si les volontés artistiques de Viviane Guybet peuvent sembler en premier lieu appartenir au classicisme, elles révèlent pourtant une certaine prise de risques à l’observation attentive. En effet, affirmer aujourd’hui des décisions plastiques puisant leurs racines dans un héritage traditionnel et un respect du métier, souligne un caractère bien trempé qui ne se laisse pas séduire par les ambiances esthétiques fluctuantes actuelles…
Pénétrer l’univers de Viviane Guybet, c’est accomplir un voyage au centre de l’expérience de la matière à la maturité de son épanouissement ; c’est vivre les modulations intenses d’une sensibilité à fleur d’humain, resplendissante d’une santé créative aux effets harmoniques totalement bénéfiques . Avec une élégance rare, elle parvient à traduire les moindres mouvements de l’âme…
Françoise de Céligny
Univers des Arts, février 2005